Infirmière abattue dans le Tarn : "on voit que sa gentillesse l’a perdue", son voisin à qui elle rendait service l'a tuée

Brigitte Rouanet a été abattue ce lundi 26 juin à Lavaur dans le Tarn. La femme de 58 ans avait été la voisine de son meurtrier. Elle venait lui rendre service lorsqu’il lui a tiré dessus à l’aide d’une carabine.

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Dans le quartier du Plo, à Lavaur où s’est produit le drame, les habitants sont encore sous le choc. “C’était une gentille personne, serviable et tout”, raconte Arlette Florès, une riveraine. 

Brigitte Rouanet vivait depuis une dizaine d’années dans le village de Serviès, 600 habitants. Son maire, Denis Barbera, se souvient d’elle avec émotion. “Brigitte, on la voyait à tous les événements festifs de la commune”, relate-t-il. “Elle était là, elle était présente, d’une discrétion folle. C’était quelqu’un de simple, qui vivait simplement, très très agréable et d’une gentillesse sans faille. Et on voit que sa gentillesse l’a perdue.”

Elle venait rendre service à son meurtrier

Ce lundi 26 juin, Brigitte Rouanet, âgée de 58 ans, a été abattue par un homme qu’elle connaissait bien et à qui elle venait rendre service. Pendant des années, elle avait vécu dans la maison voisine de son meurtrier. L’ancienne infirmière venait le conduire à l’hôpital pour une opération de la cataracte lorsqu’il lui a tiré dessus avec sa carabine. Il la tue, de deux balles à bout portant dans le corps. 

“De toutes façons je vais mourir”

L’auteur des coups de feu est bien connu dans le quartier. Marcel Pech, 78 ans, n’a jamais quitté la maison dans laquelle il est né. Ses voisins le décrivent comme un homme solitaire, original et acariâtre. Il était fortement diminué et perturbé depuis plusieurs semaines, depuis son AVC. 

“J’ai entendu des coups de feu alors je suis sorti”, témoigne Bernard Fèvre, un voisin. “J’ai vu Brigitte au sol qui appelait au secours. Lui, il était hagard, le fusil en main à deux mètres d’elle” . Après avoir tiré, l’homme a été interpellé par les policiers municipaux devant lesquels ils refusaient de baisser son arme. “De toute façon, je vais mourir”, a déclaré Marcel Pech à l’arrivée des forces de l’ordre.

Sa garde à vue a été prolongée. Il est retourné ce mardi matin à son domicile, escorté par des gendarmes de Gaillac. Le meurtrier a expliqué aux enquêteurs vouloir en finir avec la vie et s’en être pris à elle en espérant être abattu par les forces de l’ordre. Il devrait être présenté prochainement à un juge d’instruction toulousain. 

Marcel Pech a été transféré mercredi 28 juinau palais de justice de Toulouse pour être présenté devant un juge d'instruction. Le retraité âgé de 78 ans a ét mis en examen pour le meurtre de Brigitte Rouanet. 

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